Arrêter le co-dodo c’est arrêter de dormir ?
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Pour dormir, les parents peuvent choisir l’option de cododo ou co-sleeping pour sauver quelques heures de sommeil mais est ce durable ? comment retrouver l’intimité du couple parental ?
Mais qu’est ce qu’implique le cododo avec les enfants ? et quel mode opératoire faut-il choisir pour éviter régression, anxiété de séparation et d’aggraver la fatigue déjà grande ?
Par usage familial ou par phobie, laisser son enfant dormir dans la chambre parentale est un moyen de surveillance parentale pendant les premiers mois. Par inquiétude pour la mort subite ou par manque de places en attendant le changement de superficie, le berceau ou le couffin peut être placé les premiers mois dans la chambre parentale. Il peut se trouver aussi que le parent (souvent mère) se retrouve à bercer longtemps l’enfant pour le coucher jusqu’à s’endormir directement sur le canapé à côté.
Pour faciliter l’allaitement fréquent, pour donner la tétine rapidement, pour rassurer durant les cauchemars fréquents ou pour consoler plus tard face aux terreurs nocturnes ou pour sécuriser… peu importe les raisons initiales qui vous poussent à choisir ou de subir le co-dodo.
L’autonomie pour le sommeil est loin d’être évidente pour les enfants.
Chaque enfant dispose de son propre rythme d’adoption de l’autonomie du sommeil… mais il est certain que cela est fatigant !
Le co-dodo : ca casse le dos ! même si oui cela permet de sauver les heures de sommeil entrecoupées ... je suis arrivée au point de rupture.
Le vécu du co-dodo peut devenir difficile voir dur au bout de plusieurs semaines. Loin des images idylliques cela peut devenir physiquement compliqué en plus que l’espace de l’adulte se trouve « envahi » ce qui est perçu différemment d’une personne à une autre.
Le co-dodo reste incompris voir critiqué. Certaines mères même cachent au père le nombre d’heures passées dans la chambre de l’enfant. D’autres cachent la pratique du co-dodo choisie à la belle famille ou aux collègues pour éviter la stigmatisation.
Pourtant comme le répète Marion, notre contributrice Educatrice Jeunes Enfants, c’est que ce choix est propre au parent. Le sommeil est suffisamment difficile à stabiliser les premières années de l’enfant pour ne pas rajouter culpabilité et honte sociale…
Juger les choix des parents (et surtout ceux des mères) en matière éducative et de soin ne fait qu’aggraver la fatigue des mères !
C’est pourquoi nous vous proposons avec Marion un guide à travers les questions sur le sommeil sans jugement et accessible deux fois par mois.
Pragmatique et riche en astuces cette newsletter vous permet même de chatter, commenter et poser des questions directement avec nous de manière confidentielle.
The Helpr, bien au-delà du travail, la performance durable.
Repenser la qualité de vie au travail face aux nouveaux enjeux du management.