Comprendre votre burn out parental et vos symptômes
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Au dela de la libération de la parole autour de la fatigue des parents : y a t il vraiment un burn out spécifique aux parents ? A quoi cela ressemble vraiment ?
Dès 1974, on commence à noter de caractéristiques similaires entre l’épuisement professionnel et celui des parents. Guéritault (2004) s’est intéressée aux similitudes et à étudier ce concept pour l’adapter au vécu des mères.
Pour Guéritault, le burnout maternel pourrait être comparé au burn out professionnel. Il est même question des mêmes étapes de développement : 1) épuisement physique et émotionnel 2) dépersonnalisation et 3) reniement des accomplissements passés, présents et futurs.
Elle met en lumière l’énergie déployée au quotidien et l’effet de la culpabilité.
Vous voyez ce moment où vous faites des choses que vous n’auriez jamais faites pour autrui?
Toutes les nuits sans sommeil que vous avez enchainées ? Cette énergie n’est malheureusement pas illimitée ! Car elle consomme les ressources du parent en matière débordante pour leurs enfants qui se traduit par la patience, la tolérance, la résistance à la frustration, la capacité à gérer les conflits, l’écoute, le calme, la résistance physique…
Guéritault met aussi en avant, au travers des témoignages, la grande culpabilité des mères « vis-à-vis des émotions négatives qu’elles pouvaient ressentir envers leurs enfants. »
Mais alors comment reconnaitre les symptômes ?
Symptômes subjectifs :
Symptômes comportementaux :
Symptômes physiques :
Il est important d’en parler avec des experts voir de consulter consultants en périnatalité ou psychologues cliniciens spécialisés en périnatalité.
Comme partage la psychologue Moïra Mikolajczak il faut « tout d’abord parler de son burn-out, bien que c’est un sujet tabou ou que l’on ait honte.«
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