L’effort oublié du post-partum
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Durant la grossesse, on nous habitue à préparer, penser, anticiper, vérifier, contrôler cette période jusqu’à l’accouchement comme une libération.
D’un accompagnement très médicalisé et même sur-préparé, on oublie une chose: que se passe t il après l’accouchement ?
A quoi doit-on vraiment se préparer?
On nous abreuve d’informations sur la puériculture, les premiers soins de bébé… quand la mère qui connait un bouleversement hormonal, physique et émotionnel en quelques heures est complètement mise de côté.
Alors oui depuis quelques mois, la parole se libère.
Le tabou de ce qui se passe après l’accouchement s’est enfin levé.
On parle sans mot voilé ni technique : de retour de couche, montée de lait, fatigue accrue, baby blues, nettoyage / hygiène de la fameuse zone qui a tant souffert pendant l’accouchement.
Enfin ! On parle du temps que cela prend à se sentir « normale » ou petit à petit « enfin soi ».
Car si on a toujours parlé de retrouver son « corps d’avant », il était rare d’évoquer la question du « corps flasque », en manque de force, des douleurs et de tous ces éléments peu glamour de l’après accouchement (épisode 3 du podcast Demande à Maman ! à ne pas rater ici 👈) .
L’après accouchement oblige la femme à trouver son propre rythme.
Car c’est ce qui est incroyable avec ce processus c’est que chaque femme suit son propre rythme de récupération.
Loin des normes et des standards pour aller courir au bout d’un mois, la réalité tient plutôt du dicton populaire américain » 9 months in, 9 months out ».
Au delà de récupération à proprement parler du périnée par exemple, chaque femme digère à sa manière : l’émergence de son identité de mère, les émotions de l’accouchement et de la grossesse, l’attachement avec son bébé selon les différents aspects du lien, la reprise professionnelle selon les options choisies…
Culturellement, les jeunes mères s’entouraient auparavant de leur village : mère, belle mère, voisines, amies…
C’était effectivement un événement souvent géré plutôt par les femmes en raison des questions intimes du postpartum. Ce qui fait que finalement, que les nouveaux pères ne connaissent pas l’événement ou le cataclysme des premières semaines suivant l’accouchement.
Heureusement, de nouveaux métiers émergent pour aider les jeunes parents et en particulier les nouvelles mères à naviguer ce bouleversement même en étant éloignés de leur village initial : doula, accompagnant parental, sophrologue ou coach thérapeute.
En plus de l’accompagnement médical classique, cet écosystème permet à chaque parent de trouver les solutions, les approches, les messages clés.
Entre les douleurs, les questions qui se bousculent pour bébé,… on peut se laisser vite envahir pourtant par l’immense vague d’inconnues et de « non contrôle » de la situation.
Pas de panique sur The Helpr, nous vous proposons des accompagnements professionnels pour faciliter cette période avec : les recettes, les routines, les préparations du partenaire, les messages à se répéter pour faire descendre la pression !
The Helpr, bien au-delà du travail, la performance durable.
Repenser la qualité de vie au travail face aux nouveaux enjeux du management.