Pour vous aussi le premier trimestre a été dur ? Entre risque sur la grossesse, peur, honte, culpabilité, fatigue et symptômes très durs à vivre la maternité commence durement pour les femmes. On vous donne rendez vous avec Judith Aquien qui nous aide à lever le tabou du premier trimestre dont le tabou est aussi fort que celui du postpartum.
200 000 femmes par an connaissent des grossesses précocement arrêtées.

Judith nous révèle ses intentions avec cet essai: libérer la parole, mettre des mots sur ce qui est tu, fournir les chiffres qui sont oublié comme :
- Le nombre de femmes connaissant des grossesses précocement arrêtées
- Les raisons de l’arrêt de grossesse
- Les rares recherches menées sur raisons réelles et non psychanalytiques de l’arrêt de grossesse
- La toxicité voir violence de l’environnement médical et professionnel durant ces premiers mois en particulier (peu de femmes osent parler à leur médecin de la force de leurs symptômes)
- Les similitudes des euphémismes utilisés entre les « bobos » du premier trimestre et ceux du postpartum
- La terminologie déplacée voir dangereuse pour un deuil qui n’est pas ritualisé des grossesses précocement arrêtées
Les propositions de Judith sont concrètes pour aider les femmes :
- Encourager l’annonce de grossesse aux RH (tout en gardant la confidentialité) permettant ainsi de mettre en place des petites actions concrètes (chaise, aménagement du calendrier pour les rendez médicaux, accès aux wc facilement)
- Accompagner le corps médical pour soutenir les femmes en situation de difficulté aux urgences (accompagnement par les spécialistes en périnatalité et santé mentale, séparation des chambres de maternité avec les chambres accueillant les femmes en situation d’arrêt précoce de grossesse, prévention en cours de biologie…)
Nausées, vomissements, fatigue extrême, état dépressif, fausse couche dans plus de 15 % des cas… : le début de grossesse est marqué par l’insécurité permanente d’un corps qui met tout en place pour accueillir la vie alors que rien ne se voit au-dehors… Pourtant, les femmes sont sommées d’endurer en silence, de ne surtout rien dire, au travail voir à leurs proches.

