Les bouleversements de vie personnelles se répercutent souvent sur la vie professionnelle. Mais si avant, les salariés ou indépendants mettaient la poussière sous le tapis, aujourd’hui le temps, l’espace et les dynamiques de groupent changé.
Travail hybride, vie hybride ?
Frontières poreuses entre vie personnelle et vie professionnelle, entre free lances et salariés, entre parents, soignants et éducateurs, entre managers et collègues…
D’un coup après la grande démission suite à la pandémie, la démission silencieuse vient perturber les dynamiques organisationnelle.
La gent évolue sans complexe quand les millennials cherchent plus d’impact et de sens…
Le nouveau paradigme de travail est une quête de liberté avec une contrepartie de responsabilité. La flexibilité demande la confiance pour éviter le sur-contrôle.
Sandra Fillaudeau
La charge mentale s'invite au grand jour du temps de travail
Si le temps de travail est questionné avec les horaires rigides, l’espace aussi est bouleversé.
L’espace par le télétravail ou le home office, questionne aussi l’espace domestique car les limites ne sont plus physiques mais mentales.
La fracture des classes, entre avantages et négociations
Sauf flexibilité et responsabilité, ne sont pas des engagements manageriaux accessibles à tous les groupes sociaux en entreprise. C’est ce qui creuse les écarts de salaires pour les femmes devenues mères : elles choisissent pour survivre à la charge mentale, le mode temps partiel voir quatre cinquième ou encore long congé parental. Plus le pouvoir de négociation est grand plus le salariés et la salariée réussiront à s’affranchir du cadre rigide de l’emploi du temps de travail avec les déplacements à 1 à 2h de trajets au moins par jour.

Un coût direct : les arrêts maladies
Pour ceux qui « n’ont pas le choix » de négocier, trouver des champs d’ouverture ou des bulles de libertés: le choix d’actions est restreint. En France, le système permet d’utiliser les arrêts maladies liés à l’épuisement professionnel. Et selon les derniers chiffres de la sécurité social, l’amplitude des arrêts maladies pour épuisement : explosent !
Les sollicitations lourdes du système professionnel et social des jeunes actifs finissent par avoir raison du niveau d’énergie disponible.
