Le télétravail est-il (lui aussi) pénible ?
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Des modes de mobilité urbaine qui ont dégoûté les travailleurs aux conditions de travail en pleine pandémie, le travail dans les services a évolué de confinement, télétravail à 100% à de l’hybride.
La « reprise » à la sortie du confinement a développé syndrome de la cabane et anxiété.
Entre avantages réellement perçus à la pénibilité tabou, le management à distance est vérolée de clichés.
Mais les études commencent à sortir, tour de table des arguments en faveur ou en défaveur du télétravail, en particulier pour certains actifs.
30 % des personnes déclarent, dans l’étude qui évalue l’impact du COVID sur 4000 personnes, avoir augmenté leur consommation de tabac contre 14 % pour l’alcool.
La période pandémique a augmenté la perception du stress, le sentiment d’isolement voir la dégradation de l’état de santé :
Les risques liés aux accidents de travail en contexte de télétravail doivent aussi être pris en compte. Offishall a lancé avec Allianz un nouveau type d’assurance accessible aux employeurs pour protéger leurs salariés.
Si vous cherchez « travail au foyer » ou « métier pour mère au foyer » vous trouverez pléthores d’offres de reconversion professionnelle. En effet, la charge mentale maternelle étant plus lourde, une majorité de femmes-mères ont considéré l’option du télétravail à plein temps comme une opportunité pour gagner en flexibilité et en disponibilité.
Toutefois, des études ont mis en avant le piège que cela peut constituer. Pertes d’opportunités de networking et d’échange, alourdissement de la charge de travail domestique… Loin du mythe de l’équilibre.
85 % des cadres mères de famille éprouvent des difficultés à concilier vie personnelle et professionnelle, selon un sondage de l’Ifop.
L’échec de tout concilier repose la question des modalités du travail collectif et individuel.
Entre difficulté à se déconnecter, difficulté à évaluer justement et à arrêter le contrôle hiérarchique à micro échelle, la charge mentale est triplée avec le temps de travail le soir.
Les risques psychosociaux du travail de nuit sont identifiés comme spécifiques : troubles du sommeil, dérèglement hormonal et physique.
Nouveaux modes de travail, nouveaux risques psychosociaux, nouvelles façons de l’évaluer.
Ne pas étudier cette question, c’est en faire un tabou double pour des actifs encore plus exposés au risque de burn-out.
The Helpr, bien au-delà du travail, la performance durable.
Repenser la qualité de vie au travail face aux nouveaux enjeux du management.