Protéger la santé mentale individuelle et collective : Les nouvelles tendances RH à connaître
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Bienvenue dans un monde où le travail peut parfois ressembler à une course effrénée sur un tapis roulant sans bouton d’arrêt d’urgence. Le burnout, ce monstre insidieux qui dévore notre énergie, n’est qu’une facette de la douleur que peuvent ressentir les travailleurs. Mais qu’en est-il des nouvelles tendances pour lutter contre cette dévoration mentale et émotionnelle ?
Imaginez un monde où le bureau est un lieu de productivité fructueuse, mais aussi de bien-être mental.
Les temps changent, et avec eux, émergent des pratiques novatrices visant à protéger la santé mentale des employés. Découvrons ensemble ces nouvelles tendances qui peuvent changer la donne pour les managers, les responsables des ressources humaines, etc.
Cette expression intimidance de « risques psychosociaux » regroupe toutes ces situations qui peuvent mettre à mal notre bien-être mental au travail. Ces dernières ne sont pas à prendre à la légère, car leurs impacts s’étendent bien au-delà des murs de l’entreprise. Ils touchent notre productivité au travail, nos vies, nos relations et notre santé globale.
Ces risques embrassent une multitude de facteurs, allant du stress aux conflits interpersonnels, en passant par le harcèlement moral ou sexuel, ainsi que les agressions extérieures.
Cependant, les répercussions néfastes des mauvaises conditions de travail ne se limitent pas au burnout. Elles peuvent déclencher des problèmes de santé mentale ou aggraver des troubles psychologiques préexistants.
Les conséquences des risques psychosociaux peuvent se manifester par un profond malaise, des dépendances (tabac, alcool, drogues) et avoir des répercussions notables sur la santé physique et mentale.
Heureusement, si vous vous trouvez dans une telle situation, diverses ressources existent.
Nous sommes tous conscients de l’importance de préserver notre santé mentale au travail. Mais comment pouvons-nous atteindre cet équilibre tant recherché entre productivité et bien-être ? C’est là que l’appel à l’action entre en jeu.
La justification et l’ampleur accordée à la question du bien-être au travail se basent sur une série de motifs cruciaux. Lorsqu’un employé traverse une période de mal-être au travail, les répercussions ne se limitent pas à sa seule situation individuelle. Elles se propagent à toute l’équipe et à la dynamique organisationnelle de l’entreprise, entraînant des conséquences nuisibles telles qu’une charge de travail accrue, une détérioration du climat au sein de l’entreprise, une baisse des performances globales, une montée du stress et une perte de motivation.
La première étape consiste à auditer et ajuster les pratiques de gestion et de reconnaissance. Acquérir les compétences pour manager des équipes de manière adaptée s’avère primordiale pour favoriser la performance individuelle et collective.
Cette action permet également d’améliorer les relations interpersonnelles au sein des équipes.
La direction doit établir des canaux d’écoute (anonymisés s’il le faut) afin de mettre en place une communication authentique qui permet de contrer les rumeurs et la communication informelle pouvant exclure certains salariés.
Les outils sont multiples tels que l’intervention de psychologues, des sessions de brainstorming ou des boîtes à idées, des réunions d’équipe et des newsletters sur la vie de l’entreprise.
Investir dans cet aspect motive les salariés en leur offrant des opportunités de développement grâce à la formation et à l’avancement professionnel. L’objectif est aussi de réduire la précarité au sein du personnel.
Suite à la crise sanitaire, l’organisation du travail a été chamboulée, notamment avec la généralisation du télétravail. Il est essentiel de réglementer ces pratiques pour préserver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Proposer des services facilitants, tels que des crèches d’entreprise ou des horaires flexibles, peut améliorer le quotidien des employés.
Prendre soin des collaborateurs par le biais d’actions récurrentes ou ponctuelles contribue à leur épanouissement. Offrir divers services tels que des séances de sophrologie, des cours de yoga ou des massages peut être bénéfique.
L’employeur est tenu d’une obligation générale de prévention, relevant de sa responsabilité de préserver la santé de ses collaborateurs. L’article L. 4121-1 du Code du travail suscite : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. […]. L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes ».
En conséquence, il peut être amené à répondre devant les tribunaux des conséquences liées à la détérioration de la santé mentale de ses employés (dans des situations graves telles que le suicide).
L’époque de la surenchère au travail impliquant stress excessif et hyper compétition individualiste semble mise au défi par la limite du modèle avec des poly-crises fragilisant encore plus les équipes et les managers. C’est le moment opportun pour adopter de nouvelles approches, partager des idées et bâtir des environnements de travail plus sains.
Accompagner cette révolution vise à protéger la performance des équipes dans la durée.
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