QVCT : Améliorer la Qualité de Vie au Travail pour une Productivité Durable
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La semaine de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) s’organise du 19 au 23 Juin 2023. L’occasion idéale pour mettre en lumière l’importance, pour les organisations comme pour les collaborateurs, du bien-être au travail. Durant ce mot fort de l’année, il est question de sensibiliser et mobiliser tous les acteurs de l’entreprise autour de cet enjeu crucial.
Le stress au travail coûte cher. Le coût social du stress au travail s’élève à 3 milliards d’euros selon l’institut national de recherche et de sécurité (2010).
Afin d’y remédier, chacun à son échelle, ces six points clés sont au coeur d’un dispositif réussi, selon notre expérience, pour promouvoir une QVCT optimale et favoriser une productivité durable.
Il est crucial que la direction de l’entreprise reconnaisse l’importance de la QVCT et s’engage activement dans sa promotion. Cela passe par l’instauration des politiques et l’attribution des budgets nécessaires au développement personnel et professionnel des salariés.
Les dirigeants ont la responsabilité de mettre en place des pratiques qui favorisent un équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée de leurs collaborateurs.
Nous croyons que le bien-être au travail doit faire partie de la culture d’entreprise pour réussir à en tirer, réellement, profit.
Régulièrement, les responsables RH doivent évaluer les risques professionnels. Ceci leur permet d’identifier les facteurs ayant un impact négatif sur la santé et le bien-être des employés.
Il est essentiel, donc, de mettre en place des mesures de prévention pour réduire ces risques, que ce soit par des formations spécifiques, des aménagements ergonomiques ou des programmes de gestion du stress.
Le confort des salariés dans les espaces communs de l’entreprise ou aux postes de travail est la première condition du bien-être au travail.
L’employeur doit veiller à mettre en place les conditions nécessaires pour assurer le confort de ses salariés : Disponibilité des équipements ergonomiques (siège de bureau par exemple), chauffage, luminosité… mais aussi des espaces de repos, de maternité (osons l’imaginer, pour les mamans qui désirent tirer leur lait), etc.
Avant d’être des salariés en entreprises, ces hommes et ces femmes sont parents, conjoints, aidants, enfants… Ces fonctions peuvent parfois être des métiers à part entière.
D’où leur besoin d’avoir des supérieurs à l’écoute, qui leur permettent de disposer d’un peu de flexibilité, en cas de besoin.
Programmer des congés exceptionnels, du télétravail ou des horaires de travail plus flexibles permet aux salariés de mieux jongler entre leurs responsabilités professionnelles et personnelles sans s’épuiser physiquement et moralement.
Cela va sans dire que ces conditions souples favorisent un meilleur équilibre psychologique chez les employés, réduisent le stress et améliorent la satisfaction au travail.
Autant, cette souplesse dans les horaires et les modalités de travail se traduit chez les équipes comme de la confiance de la part de leur hiérarchie ce qui augmente le taux d’implication. Donc, ils répondront forcément présents aux sollicitations de dernières minutes, aux traitements des urgences, etc.
On ne cesse de le répéter, le stress est le mal du siècle. Une triste réalité qui devrait faire des risques psychosociaux au travail une priorité chez tous les intervenants dans le monde du travail.
La semaine de la QVCT est la meilleure occasion pour banaliser le sujet du bien-être au travail.
Mais subséquemment, il faut garder un œil sur l’évolution des besoins en collectant en continu les opinions et suggestions de l’ensemble des salariés à travers des sondages réguliers, des enquêtes de satisfaction, etc… mais aussi en instaurant une communication avec les supérieurs directs et les services RH.
Il est à noter que, afin de bien mener leur mission (loin d’être toute simple), les managers doivent bénéficier de formations spécifiques (écoute active, leadership bienveillant, etc.) et surtout être dotés des ressources nécessaires.
Les employés pourraient en cas de besoins exprimer leurs préoccupations et difficultés tout en sachant qu’elles seront prises en compte, sans tabous ni préjugés.
Ce moment fort de l’année est, donc, l’occasion pour instaurer une culture de bien-être sur le long terme ou même de creuser ses limites traditionnelles.
Osez rêver (à l’aide de vos collaborateurs) d’établissement agréable à vivre et d’une ambiance de travail au TOP !
Il est certain que reconnaître les efforts et les réalisations des employés est un puissant moteur de motivation. Les exemples sont simples : des possibilités d’avancement, des programmes de récompenses ou de simples Merci ! et Bravo !
À la suite de ce genre d’action, le sentiment d’appartenance à l’entreprise est garanti, ce qui implique directement l’engagement vis-à-vis es objectifs de l’entreprise, la prise d’initiative et la créativité.
Dans cet état d’esprit, il est facile d’instaurer une bonne ambiance entre collègues et faire régner la collaboration et le travail d’équipe.
L’étude The Happiness Advantage, d’Harvard et du MIT, fait valoir le fait que le plus grand avantage de l’économie moderne est une main-d’œuvre heureuse. Leurs années de recherche prouvent que l’évolution des résultats économiques dépend du bonheur : Les ventes augmentent de 37 %, la productivité de 31 % et la précision des tâches de 19 %, ainsi qu’une myriade d’améliorations de la santé et de la qualité de vie.
Ce résultat synthétise le rôle du bonheur dans l’efficacité du leadership. En prévenant le management toxique au travail, les entreprises soucieuses du bien-être et de l’épanouissement de leurs employés, amélioreront par conséquence leur productivité et gagneront en compétitivité.
The Helpr, bien au-delà du travail, la performance durable.
Repenser la qualité de vie au travail face aux nouveaux enjeux du management.