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Sexisme, la charge mentale en plus

Le sexisme n’est-il pas une question dépassée ? Au XXIᵉ siècle, nous pourrions penser que oui. Malheureusement, les faits et les études continuent à dessiner des modèles visibles de sexisme. 

L’inclusion est pourtant à la mode dans le monde du travail.

L’équité est aussi tendance dans la construction des valeurs du couple et de la famille. Mais le chemin parait encore long.

Décryptage du baromètre du sexisme de 2023 et de son impact sur la charge mentale des femmes 👇 :

L'espace de travail gangrené par le sexisme

Une vision lucide de la situation : 20% seulement des Français estiment que le monde professionnel est égalitaire.

Cette proportion considère que le monde du travail est égalitaire en pratique.

23% des femmes ont déjà vécu un écart de salaire avec un collègue homme à poste ou compétences égales ! 

Et cela empire pour les cadres. Contrairement aux idées reçues, le statut de cadre ne permet pas une émancipation du temps et du statut (34% vivent des écarts de salaire à compétences égales). 

tabou du sexisme au travail

L'espace social est sous représenté par la parole des femmes

Pas d’expertes, pas de généralistes en dehors des domaines dits féminins et cela se voit ! 

Le zapping construit aussi le modèle socioculturel : seules 32% des femmes considèrent les médias comme un espace égalitaire.

Top 3 des espaces sexistes de manière "ordinaire"

  1. Rues et transports en commun pour 57% des femmes ;
  2. Foyer pour 49% des femmes ;
  3. Travail pour 46% des femmes.

Les situations sexistes englobent : les blagues, le contact physique non consenti, inégalité de traitement F/H, coups et actes sexuels imposés.

Malheureusement cela ne s’arrange pas avec la jeune génération… 41% des femmes de 15 à 24 ans déclarent avoir été « moins bien traitées » durant leurs études.

impact du sexisme au travail

Injonctions paradoxales et pression du genre

Sans une politique volontariste pour réduire les inégalités, la charge mentale continue à s’alourdir et à peser sur les épaules des femmes.

Culture du souci jeté sur leurs épaules, non partage des tâches, non-valorisation des compétences comportementales, des facteurs de risque qui précarisent encore plus les femmes.

Départs du CDI pour retrouver du temps, l’entrepreneuriat n’est finalement pas la meilleure solution pour gagner en assertivité : « D’après une enquête menée par le Centre d’études, de l’emploi et du travail en 2019, l’entrepreneuriat ne donne accès ni à plus de liberté ni à plus de flexibilité que le travail salarié. Les indépendants interrogés travaillent en moyenne quatorze heures de plus par semaine. Ils sont 68 % à estimer que leurs horaires s’accordent avec leurs engagements sociaux et familiaux en dehors du travail – un chiffre qui s’élève à 82 % pour les salariés. »

Pour donner les moyens d'un épanouissement, il faut du collectif

Les femmes se retrouvent avec ce sexisme quotidien à compenser, masquer, jouer d’astuces pour récupérer ces écarts de traitement.
Au travail ou au sein du foyer, c’est la double peine, stress supplémentaire et écarts de traitement.

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